La cathédrale Saint-Jean-Baptiste
Les bâtiments, dont le gros œuvre a été bâti au XIe siècle, est situé au cœur de la ville. L’édifice connaitra durant les XVe XVIIIe de nombreux chantiers d’embellissement et d’agrandissement : une voute en croisée d’ogives, un chœur gothique flamboyant abritant un ciborium et un ensemble de stalles en noyer, dont l’une est propriété du Président de la République Française, il en est chanoine honoraire.
Le cloître
Le cloître est situé entre la cathédrale et le réfectoire des chanoines. Il est construit à partir de 1450. Il a remplacé un cloître plus ancien cité dans un acte de 1211.
Il est couvert d’une voûte de tuf renforcée par des arêtes de gypse, un matériau très utilisé localement. Le cloître est classé au titre des monuments historiques en 1899
La crypte
Des sondages faits en 1958 ont confirmé la présence d’une crypte sous le chœur roman.
Des travaux sont alors entrepris à partir de 1960 pour dégager la crypte et la restaurer.
Un ravalement général a supprimé les peintures des frères Vicario et mis au jour les piliers romans avec plusieurs éléments carolingiens encastrés.
Elle est aujourd’hui accessible depuis la travée sud du cloître.
Les stalles de la cathédrale
Les stalles sont des rangées de sièges, liés les uns aux autres et alignés le long des murs du chœur de la cathédrale. Achevé en 1498, ce chef d’œuvre de l’art gothique en bois de noyer est attribué au huchier Pierre Mochet. Les stalles abritent des représentations des apôtres et des prophètes.
Ces sièges ont la particularité de proposer 2 positions : assis ou debout grâce à une « miséricorde ».
Le clocher
Le clocher est un ancien donjon capitulaire construit au XIe siècle. Il sera doté d’une flèche mesurant 39 mètres laquelle sera détruite sur ordre du citoyen révolutionnaire français Albitte en 1794.
Sa chute entraine sa séparation d’avec l’Eglise Notre Dame. Le clocher sera recouvert d’un toit 4 pans début XIXe puis restauré en 1903 et 1988.
L’église Notre-Dame
Cette église située à côté de la Cathédrale Saint-Jean Baptiste et construite au XIe siècle possède un beau portail roman à double voussures, tympan, pieds droits et 4 colonnettes, construit en gypse. Il a subi les outrages du temps et a été restauré. Les chapiteaux représentent des végétaux, des figures grotesques et des personnages historiques du XIème.
Le palais épiscopal ou ancien évêché
Le diocèse de Maurienne remonte au VIe siècle, le palais a été à maintes reprises détruit, remanié et agrandi jusqu’au début du XIXe siècle.
Situé face à la cathédrale et classé bâtiment communal en 1905 et Monument historique depuis le milieu des années 1980. Un bel escalier à l’impérial emmène le visiteur jusqu’au grand salon qui abrite un bel exemple d’art baroque civil.
La chapelle bonne nouvelle
Surplombant la ville de Saint-Jean-de-Maurienne, cette chapelle était le cœur d’un hameau d’une quinzaine d’habitations. Fondé en 1524, l’édifice est un lieu de pèlerinage de style baroque conservant de nombreux ex-voto témoins de la « bonne nouvelle ». Une plaque commémorative rappelle la présence du dernier gardien du sanctuaire inhumé dans un cimetière attenant à la chapelle.
Le tabellion ou la tour de la correrie
Le tabellion désigne un officier public faisant office de notaire. En Savoie il correspond à l’ensemble des actes notariés conservés dans les bureaux de l’insinuation.
L’îlot du Tabellion, avec sa tour de la Correrie abritait le corrier ou le juge nommé conjointement par l’Évêque et le comte devenu duc de Savoie en 1416.
Le théâtre Gérard Philipe
La salle des fêtes construite en 1933, selon une architecture typique art déco à l’initiative du maire Mr Falcoz deviendra Théâtre Gérard Philipe en 1976.
D’importants travaux menés en 2013-2014 lui assurent une meilleure accessibilité.